Voir le Rocher Percé et l’Île Bonaventure de très prêt
On compte plusieurs destinations célèbres en Gaspésie. Après le Bout du Monde, rendez-vous au Rocher Percé ! On embarque sur le bateau des Bateliers de Percé à 12h00. La houle est sérieuse et ça secoue fort. Ça prend juste quelques minutes avant qu’on se retrouve les chaussures pleines d’eau mais on s’amuse sur les vagues. Accompagnés d’un soleil radieux, on admire le Rocher Percé sous toutes ses coutures avant de faire de même avec l’Île Bonaventure, puis d’accoster.
On emprunte le Chemin du Roy estimé à 90 minutes de marche avant d’atteindre la célèbre colonie de fous de Bassan qui a élu domicile ici. En chemin, on aperçoit quelques criques. Dans l’une d’elle, pas moins d’une trentaine de phoques profite du calme de l’eau. Plus on approche de la pointe de l’île, et plus nous parvient la cacophonie de ces volatiles que nous sommes venu observer. La Sépaq en dénombre 110 000 qui viennent nicher à cet endroit chaque année, retrouvant exactement le même nid. Devant nous, des milliers d’oiseaux crient en même temps, le spectacle est impressionnant.
Petite frayeur une fois décidés à repartir puisqu’on a finalement marché bien plus longtemps que prévu et on risque de manquer le dernier bateau ! Au petit trot sur le Chemin des Colonies (le plus rapide), on se dit qu’il est impossible que trois heures soient passées au lieu de deux… Puis, je me souviens : au bout de l’île, le fuseau horaire change et indique celui des Îles-de-la-Madeleine.
Prendre le temps de vivre à Percé
Donc, après trois heures passées sur l’Île Bonaventure, nous sommes de retour à Percé. C’est la première vraie « ville » dans laquelle nous nous arrêtons et c’est plutôt mignon. On débute évidemment par un passage obligé au Pub Pit Caribou. Le concept : tu peux ramener ce que tu veux à manger, ici on t’abreuve. Dans cette grande maison de bois, l’ambiance est juste parfaite, on se sent comme à la maison ! Je suis tellement détendue que je me laisse convaincre par Roxanne de boire ma première bière à vie, une Gose IPA. Big up Rox’, jusque-là beaucoup avaient essayé sans jamais y arriver.
Et ce n’est pas terminé pour la soirée-des-premières-fois puisque, installés à table de la poissonnerie du village, Seb capote sur sa première guédille de homard, particulièrement excellente, je dois l’avouer moi aussi. En même temps, je pense qu’on ne pouvait pas faire plus frais comme produit de la mer. Il fait bon vivre en Gaspésie.
À force de se lever aux aurores, on commence à être un peu crevés par notre aventure mais on lance un petit feu pour le plaisir avant d’aller se coucher. Demain matin, le réveil sonnera encore tôt puisqu’on part descendre la Rivière Bonaventure et on est encore à deux heures de voiture.