L’Iceline Trail : une beauté intergalactique au cœur du Parc Yoho

Pour des raisons que je t’épargne, le réveil n’a pas sonné. On n’a donc pas été assister au lever de soleil depuis le Lac Moraine. Le Parc Yoho était sur notre liste des endroits à visiter mais on n’a pas eu le temps d’y aller hier. Alors on fait marche arrière et on repart en Colombie-Britannique pour découvrir l’Iceline Trail.

Pour info, on avait noté beaucoup beaucoup BEAUCOUP d’endroits à découvrir mais les distances sont très grandes ici. S’il y a bien quelque chose qu’on a compris avant même d’arriver ici, c’est qu’un séjour dans les Rocheuses c’est surtout faire des choix ! Je t’en parle dans cet article plus en détails.

Tomber instantanément sous le charme

Nous voici donc dans le Parc Yoho, dont les vastes étendues sauvages et la beauté naturelle lui valent de faire partie du site du patrimoine mondial des parcs des montagnes Rocheuses canadiennes, créé par l’UNESCO. On est surtout venus en Alberta pour randonner et on démarre avec une marche de quelques kilomètres, la Iceline Trail. À ce moment-là on n’est toujours pas équipés en cas de rencontre avec un ours. Le magasin spécialisé du Louise Lake Village a des horaires plutôt réduits et on n’arrive pas à se coordonner. Un panneau d’informations au début des chemins indique aux randonneurs la présence de grizzlys dans un secteur défini. Le secteur en question est exactement celui qu’on prévoit aller explorer. Ah bah !

On frappe des mains et on chante fort pour signaler notre présence. Tout le répertoire français y passe. Après un début sinueux et bien pentu en forêt, le sentier débouche sur les plateaux rocailleux. L’ambiance est lunaire. D’ici on observe des glaciers partout autour de nous. Il fait un temps superbe et l’environnement qui nous entoure est magnifique.

On décide finalement de pousser plus loin pour emprunter une boucle, plutôt que faire l’aller-retour. Bien que les flancs de sommets semblent s’étaler à perte de vue, les jeux de relief font apparaitre des lacs d’altitude aux couleurs folles. Un bleu turquoise comme ça, ça ne s’imagine même pas. Il n’y a pas à dire, la Colombie-Britannique est un beau terrain de jeu en plein air. Tu connais du monde qui a déménagé ici toi ?

Lac turquoise sur la Iceline Trail, Parc Yoho, par Côté Hublot
Les glaciers depuis la Iceline Trail dans le parc Yoho, par Côté Hublot
La vue des sommets et de la forêt depuis la Icelinde Trail, dans le parc Yoho, par Côté Hublot

Le repos des guerriers

Presque huit heures et dix-neuf kilomètres plus tard, nous voici de retour au volant de Kawabunga. On pensait commencer le séjour avec une petite rando pour s’échauffer pis non, mais on n’a pas été déçus ! L’Iceline Trail est vraiment une randonnée phare de la région et on a bien compris pourquoi. On espère juste ne pas être trop courbaturés demain parce qu’on s’attaquera à plus gros en Alberta.

En attendant, on retourne au camping pour notre deuxième nuit au Lake Louise Campground. Il faut savoir qu’il est interdit de faire du camping sauvage dans les parcs nationaux. Sachant que Banff et Jasper sont collés l’un à l’autre et couvrent une superficie de 17 870 km2, on n’a pas eu d’autre choix que de réserver nos nuits d’avance pour ne pas être obligés de rouler inutilement dans le seul but de sortir des parcs pour la nuit.

Donc ce soir, c’est feu de camps et demain on réessaye le Lac Moraine. C’est Seb qui mettra le réveil cette fois, je ne prends plus cette responsabilité.

Une cascade à la fin de la Iceline Trail dans le parc Yoho, par Côté Hublot

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