S’élever sur les chemins du Parc National des Grands-Jardins

C’est le long week-end de l’Action de Grâce ! En chemin pour La Malbaie, on s’est soudain rendu compte qu’on logerait à quelques kilomètres seulement du Parc National des Grands-Jardins. Plusieurs de nos amis m’avaient raconté avoir beaucoup apprécié fouler ses sentiers, c’était l’occasion de nous y rendre à notre tour (enfin)!.

Un immense terrain de jeu en plein-air

Situé dans la région de Charlevoix, proche de Baie Saint-Paul, le parc s’étend sur 320km2. Il est géré par la SEPAQ (Société des établissements de plein-air du Quebec) et œuvre en tant qu’aire protégée pour la conservation du patrimoine naturel, existant et futur. Il présente plusieurs types d’habitats (forestiers, taïga, aquatiques) et abrite de nombreuses espèces comme le lièvre d’Amérique, l’Ours noir, le Lynx du Canada. On y trouve également plusieurs espèces classées menacées ou vulnérables comme le Caribou des bois par exemple. Bien que l’objectif principal du Parc National des Grands-Jardins étant la préservation de sa faune et de sa flore, il offre tout de même un large panel d’activités comme des randonnées (été/hiver), de la pêche, du kayak, du camping, etc, dans certaines de ses zones.

C’est donc veille de Thanksgiving Canadien que nous débutons notre ascension vers le Mont-du-Lac-des-Cygnes. Le chemin promet “un point de vue sur l’astroblème de Charlevoix et le massif laurentien”. Un dénivelé de 480 mètres et 4,3 kilomètres nous en séparent encore. Malgré le regret de ne pas avoir emporté nos chaussures de randonnées, on s’attaque à la montagne.

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Les chemins du Parc des Grands-Jardins, Côté Hublot
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Des efforts modérés mais récompensés

Le chemin est lisse, nos baskets font l’affaire. On monte en suivant des lacets. En ce samedi 6 octobre, nous rencontrons beaucoup de marcheurs sur les sentiers. La guide qui nous a enregistré sur le site nous a effectivement averti que la longue fin semaine de l’Action de grâce constituait tous les ans leur plus gros week-end. Entre les couleurs de l’automne et le jour férié, les visiteurs se bousculent, mais c’est encore très supportable. Chacun va à son rythme, on ne fait que se croiser de temps à autres.

Sur le trajet, on trouve plusieurs points de vue ainsi qu’un lac de montagne. Aux trois-quart, le sentier se transforme un peu : plus boueux, des racines et pierres font leur apparition. Plus loin, ce sont des escaliers qui nous accueillent et nous mèneront jusqu’au sommet.

Des efforts récompensés

Après deux heures de marche, nous posons les pieds sur le sommet du Mont du Lac-des-Cygnes. D’ici, on peut observer le résultat de l’impact de la météorite de 54 kilomètres de diamètre qui s’est écrasée sur Terre il y a environ 400 millions d’années. C’est elle qui est a l’origine de la création de la région de Charlevoix, longue de 105 kilomètres. La vue à 360 degrés est à couper le souffle. Le festival des couleurs d’automne qui s’étale devant nos yeux ajoute une touche de superbe au spectacle. On voudrait rester l’admirer des heures mais en cette journée d’Octobre, la température est très fraîche à cette altitude. Après en avoir profité autant que possible, on fait demi-tour en se promettant de revenir découvrir ce parc à la prochaine occasion.

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La vue depuis le Mont du lac des Cygnes, Côté Hublot
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Bon plan :
Tourisme Charlevoix a mis en place un guide des 550 kilomètres de sentiers que la région a à offrir !
Il est à consulter ici.
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Après cette journée au grand air dans le Parc des Grands-Jardins, hors de question de s’arrêter là ! On prolonge notre communion avec la nature en traversant le Fjord-du-Saguenay. On part en direction des Centres d’Interprétation et d’Observation qu’on trouve le long du fleuve Saint-Laurent pour aller saluer quelques baleines…

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Le Fjord-du-Saguenay depuis le ferry, Côté Hublot
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Le Fjord-du-Saguenay depuis le ferry, Côté Hublot
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– Toutes les photos de cette longue fin de semaine sont à retrouver ici

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