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Qu’a-t-on appris de notre première expérience en van ?

Après en avoir parlé longtemps, on a finalement testé le voyage en van pour la première fois lors de ce voyage dans l’Ouest. On s’imagine depuis quelques années s’acheter un van et partir vivre sur la route à la digital nomad. Avant de se lancer pour de vrai, on s’est dit que ce serait peut-être plus intelligent de s’essayer d’abord.

Vivre dans un espace réduit et dans un confort relatif, sans accès aux commodités, c’est probablement pas pour tout le monde. Est-ce que dans la réalité ça nous conviendrait à nous ? Il fallait essayer pour savoir !

Les avantages

On va pas se mentir, on en a trouvé beaucoup. Dans la vraie vie, celle du 9 à 5, on n’est pas très matérialistes et on se contente d’un confort assez minimum, alors on s’est sentis plus libre qu’autre chose ! D’abord, tu es super autonome. Tu n’as besoin de rien ni personne d’autre qu’une épicerie et une station essence de temps en temps. Ensuite, la mobilité est un avantage considérable dans l’Ouest où les distances sont grandes et où tout est à voir.

Pas besoin de passer des heures à chercher des disponibilités dans un hôtel à la fois abordable et sur ton itinéraire. Pas besoin non plus de te presser pour arriver avant la nuit et être capable de monter ta tente quand il fait encore jour. En van, c’est la belle vie. Tu arrives où tu veux, à l’heure que tu veux. On l’avait déjà remarqué pendant notre road trip en Gaspésie : le van jouit de plus d’options pour la nuit que la tente. Et tu peux aussi très bien être en route moins de cinq minutes après avoir fini ta nuit. Y a juste à passer à l’avant et mettre le contact.

Et enfin, tu fais des rencontres qui t’auraient été impossibles autrement. Le van attire la curiosité, c’est un fait. Avant même de rouler dans le nôtre, nous aussi on s’attardait un peu plus longtemps quand on croisait. Dans les campings ou sur les parkings, des gens sont venus à notre rencontre pour nous poser des questions, voir comment il était aménagé.

Sur les routes, on recevait aussi souvent des saluts de la main ou des appels de phares de propriétaires d’autres vans. On a senti qu’on entrait en contact avec une communauté qui jusque-là nous était inconnue, et on a trouvé ça vraiment plaisant.


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Les inconvénients

Un des avantages du van est que tu peux dormir gratuitement à beaucoup d’endroits. Le revers de cette médaille c’est que tu ne bénéficies d’aucun service. À moins que ton van/ RV n’en soit équipé, il faut donc accepter le fait que tu ne croiseras aucun pommeau de douche pendant plusieurs jours. Ça a été notre cas : les cinq premiers jours, la toilette s’est faite à la lingette.

Dépendamment de l’endroit où l’on voyage, se déplacer dans un véhicule long de 7 mètres ou plus peut générer des inconvénients pour trouver un stationnement. Partout dans le monde, certaines municipalités refusent d’ailleurs le stationnement de véhicules récréatifs dans certaines zones. On a heureusement pas été embêté pendant notre séjour dans l’Ouest Canadien mais la baisse de fréquentation due au COVID nous a sûrement aidée.


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Les apprentissages qu’on retiendra

On a vite compris que la van life était un art de vivre qui s’apprenait. En fait dès la première nuit alors qu’on s’est stationné en pente. Voici donc quelques petits apprentissages qu’on retiendra. 

1. Se stationner à plat ou niveler son van avec des cailloux pour ne pas avoir la sensation de dormir dans un bateau ou écrasé contre la paroi. 

2. Quand le lit se déplie comme c’était notre cas, bien vérifier qu’on a pris tout ce dont on avait besoin dans les tiroirs qui se trouvent en dessous avant. Sinon il va falloir tout recommencer… C’est l’inconvénient majeur des petits espaces pensés. 

3. Si le van n’en est pas équipé, apporter un bandeau pour les yeux. Sinon, c’est réveil aux aurores garanti.

4. En cas de pluie, ne surtout pas se garer sous les arbres, même les moins garnis ! Les feuilles retiennent les gouttes qui finissent inéluctablement par tomber encore plus lourdement sur le toit du van. C’est comme recevoir une pluie de projectiles…

5. Un van dans lequel on ne tient pas complètement debout, c’est vite fatiguant pour le bas du dos. Faut le savoir.


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La suite

Il n’y a pas de sujet : c’est certain qu’on retentera l’expérience ! On se tient au courant pour la destination 🙂

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