Entre les glaciers, de la Vallée d’Okanagan au célèbre #LacLouise

Après un semblant de première nuit en van, on n’est pas très reposés en quittant Kelowna, mais l’excitation de ce premier road trip en van nous réveille. Et déambuler aux pieds de gigantesques glaciers va nous ressusciter.

Découvrir l’existence de la chaude Vallée d’Okanagan

Au volant de Kawabunga, nous voici au cœur de la Vallée d’Okanagan. Ici, le climat est très favorable, ça en fait la région la plus chaude du Canada. Les ranchs, fruiteries et vignobles s’étendent à perte de vue. Collines arides, lacs immenses, prairies verdoyantes : on ne s’attendait pas à ça au Canada !

Nous partons donc à la recherche des stands de fruits et légumes locaux qui font la réputation de la région. On s’arrête finalement dans une ferme. On y fait la rencontre du propriétaire qui nous présente son exploitation laitière dernier cri, ses veaux nés il y a 4 jours et les chatons qui ont établis domicile ici. Les chats et les bébés vaches ça pognent toujours avec nous…

Une fois les provisions de tomates, pêches, concombres, melon faites, on quitte la vallée d’Okanagan pour aller se dégourdir les jambes sur un sommet du Parc National de Revelstoke. On parle beaucoup des ours et des grizzlys ici. On se demande à quel point les autorités locales sont capables de dénombrer le nombre d’individus vivant dans les alentours.

La Vallée d'Okanagan vue du ciel, par Côté Hublot
Les achats de fruits et légumes dans la Vallée d'Okanagan, par Côté Hublot

Se jeter dans le Parc National de Revelstoke

Vingt-quatre kilomètres en lacets après l’entrée du parc, nous voici au départ d’une très petite randonnée. On discute avec le garde-forestier présent sur place . Il nous dit que le grizzly n°49 n’a pas été vu dans le coin depuis mardi. On obtient par la même occasion les réponses à nos questions: Parc Canada utilise des colliers émetteurs pour suivre les déplacements et comportements des grizzlys. Avec l’aide des visiteurs, ils tiennent également un historique des rencontres dans les parcs. Ça leur permet de garder un suivi quant à leur reproduction quand un ours est aperçu avec ses petits par exemple.

On n’est pas super rassurés sur les chemins. D’abord, on n’y connait rien aux ours ni aux grizzlys. Dans notre imaginaire d’européen, ce sont des êtres gigantesques et dangereux, assoiffés de sang. Ensuite, on n’a ni cloche qui servirai à les prévenir de notre arrivée, ni bombe au poivre en cas d’attaque. On se rassure en se rappelant avoir lu que les ours étaient plus végétariens que carnivores. On se rassure encore avec les mots du garde-forestier : « en quinze ans dans les parcs de Colombie-Britannique, je n’ai jamais eu à utiliser mon bear spray ». Qu’importe les efforts, notre âme de citadin tremblote fort en dedans… Après une heure sur les hauteurs, aucune rencontre à signaler de notre côté. Yay, mais demain il faudra s’équiper !

Tableau des observations animales dans le Parc Revelstoke, par Côté Hublot

Halluciner en roulant sur la Promenade des Glaciers

Après ce court arrêt, nous voici sur l’autoroute 93. Du Nord au Sud, cette route traverse les Rocheuses entre les parcs de Banff et Jasper. On l’appelle la Promenade des Glaciers. Attention à bien faire le plein d’essence avant de traverser ses étendues montagneuses, l’humain ne s’est heureusement pas installé partout.

Ici, le relief s’élève tellement haut qu’il faut se pencher sur le tableau de bord pour en voir les sommets. Ça, sur des kilomètres et des kilomètres… C’est tellement énorme que notre œil à trop de difficulté à comprendre les distances. On ne peut pas se lasser de regarder ce paysage défiler par la fenêtre, c’est tout simplement grandiose. Partout autour de nous des pics rocailleux semblent plier au-dessus de nos têtes. On ne s’est jamais sentis aussi petits que lorsque nous arrivons en Alberta.

La Promenade des glaciers, par Côté Hublot

Se sentir obliger de passer voir à quoi ressemble le Lac Louise

C’est vers 16h00 qu’on coupe le moteur à Banff. Pour finaliser cette introduction montagneuse, on décide d’aller voir de plus près le Lac Louise (et ses instagrammeurs) dont on entend tant parler. Mais oui le Lac Louise, le lac miroir le plus connu du Canada ! Puisqu’on n’est pas tellement Insta Places, l’endroit n’était pas dans nos priorités, mais bon, puisqu’on est là… En fin de journée, le soleil ne frappe pas « idéalement » les glaciers qui font face au lac. On n’y croise donc pas grand monde. On n’aura visiblement pas droit au show d’IG Husbands qu’on espérait, mais je dois avouer que l’endroit est vraiment superbe. Pouvoir en profiter tranquillement est plutôt agréable.

La solitude devant le Lac Louise, Banff, par Côté Hublot

Demain, on a prévu d’aller assister au lever de soleil sur le Lac Moraine, ça risque d’être plus occupé…

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