Ça faisait longtemps, hein ?! Un an depuis la parution de mon dernier article. Quand on cherche la définition du mot «équilibre» dans le dictionnaire, on lit ceci : «Juste proportion entre des choses opposées». Voilà, bah là, sur la dernière année, on était clairement dans le boulot à fond pis rien d’autre. Parce que finalement, je me suis laissée absorber dans ma zone de confort.
Introspection et constatations
C’est facile de se trouver des excuses pour ne pas sortir de l’hiver. Personnellement, après la pandémie, j’avais perdu un peu mon goût pour les escapades plein-air. L’absence de publications sur ce blog en est la preuve.
Le manque de spontanéité entrainé par les obligations de réserver dûes aux quotas de visites m’avait déstabilisée. Entre cette nouvelle réalité dans laquelle j’ai glissé lentement et le lancement de mon activité d’entrepreneuse, j’ai fini par passer toutes mes fins de semaine en ville. Je me suis sentie mourir par en dedans à petit feu.
Puis je me suis rappelée que ma happy place en fait c’était dehors. Il fallait que je me retrouve des occasions de sortir. Puisque la spontanéité avait changé de forme, il fallait que je me mette à préparer mes sorties et surtout à l’heure faire de la place dans le calendrier de mes nouvelles obligations.
Trouver des occasions d’aller jouer dehors
Ce constat établi, j’ai donc décidé d’un nouveau plan d’action en trois étapes.
1 . Organiser mon travail autour de ma vie et pas l’inverse. Plus facile à dire qu’à faire, mais petit à petit, ça se met en place tranquillement. En tant qu’entrepreneuse, personne ne me dit quand débuter mes journées de travail ou quand les arrêter. Personne ne me versera de salaire non plus si je décide de ne rien faire de mon temps. Lancer une entreprise, ça prend beaucoup beaucoup d’efforts et de travail. Je commence à sortir la tête de l’eau mais les habitudes ont la vie dure. Pendant trop longtemps à mon goût, j’ai travaillé 7 jours sur 7. Je m’autorise maintenant ce jour de congé par semaine qui me permet d’aller respirer l’air frais.
2 . J’essaye de ne pas trop tenir compte de la météo. Je me remémore cette formule autant de fois que nécessaire : « Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais habits ». L’hiver est trop long pour rester enfermé.
3 . J’ai lié des contacts qui m’ont permis de devenir photographe-ambassadrice pour Aventure Écotourisme Québec. Une reconnaissance dont je suis très fière, qui me permet aussi d’aller plus souvent en nature vivre de nouvelles expériences.
Tout ça pour vous dire que je vais à la fois plus aller jouer dehors et plus être présente sur le blog. Je retrouve doucement l’équilibre nécessaire à mon bien-être. Et je reviens plus motivée que jamais à vous partager cette nécessité d’aller jouer dehors !
On se voit en nature !